(EX) FFS (Tschad) forces françaises au Sahel (beendet)
#1
TSCHAD - Übung zur Durchführung von Luftoperationen zwischen den französischen und den tschadischen Streitkräften.
EMA (französisch)
Richtung: Operationen / Veröffentlicht am: 15. November 2023

Am 26. Oktober nahmen ein Detachement der französischen Streitkräfte im Tschad und tschadische Flieger an der jährlichen Joint Exercise "KANEM 05 - AIGLE 02" teil. Im Zuge der Stärkung der französisch-tschadischen militärischen Einsatzpartnerschaften bot diese Sequenz den beteiligten Kräften die Möglichkeit, die taktischen Verfahren zur Rettung eines Piloten nach der Auslösung des Schleudersitz eines Flugzeugs zu erproben.
[Bild: https://www.defense.gouv.fr/sites/defaul...k=NabJi6EY]
Die Übung hatte zwei Haupteffekte: die Kampfbegleitung im Rahmen einer "Personal Recovery"-Mission durch den Einsatz von Advanced Tactical Air Guides (GATA) und die Durchführung einer Evakuierungsoperation, bei der verletzten Piloten geholfen werden sollte.

Im Verlauf dieser Übung, die unter möglichst realitätsnahen Bedingungen durchgeführt wurde, koordinierten die französischen und tschadischen Streitkräfte den Einsatz ihrer Luftstreitkräfte und Bodentruppen, um die Rettungsaktion schnell, effizient und unter Einhaltung der operativen Verfahren durchzuführen.
[Bild: https://www.defense.gouv.fr/sites/defaul...k=CCcqvHdK]
Im Rahmen der operativen militärischen Partnerschaft hat die Koordination zwischen den verschiedenen Befehlsketten, der taktischen Kommunikation und den Luftführungsteams die Interoperabilität der beiden Partnerarmeen gefestigt. Sie ermöglichte auch die Mobilisierung der Luftträger beider Nationen und den Austausch über die jeweiligen operativen Verfahren der beiden Länder, um gemeinsames Know-how aufzubauen.

Zitat:Das Dispositiv der französischen Streitkräfte in der Sahelzone beruht auf einem strategischen Ansatz, der sich auf eine Logik der Partnerschaft mit den wichtigsten Ländern des Sahel-Sahara-Streifens (BSS) stützt. Sie umfasst etwa 3000 Soldaten, deren Aufgabe darin besteht, bewaffnete terroristische Gruppen zu bekämpfen und die Streitkräfte der Partnerländer unter Einbeziehung unserer europäischen und nordamerikanischen Partner zu unterstützen, damit sie dieser Bedrohung Rechnung tragen können.
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#2
FFS – Les forces françaises au Sahel forment les infirmiers de l’hôpital militaire de N’Djamena au Tchad
EMA (französisch)
Direction : Opérations / Publié le : 09 janvier 2024
[Bild: https://www.defense.gouv.fr/sites/defaul...k=-a9S686g]
Du 2 au 4 janvier, les équipes médicales des forces françaises au Sahel (FFS) ont réalisé, en coopération avec des médecins et infirmiers tchadiens, un partenariat militaire opérationnel (PMO) au profit de 10 infirmiers de l’hôpital militaire de N’Djamena. Cette séquence a permis l’approfondissement de l’interopérabilité franco-tchadienne et le renforcement de l’expertise des équipes médicales en matière de secourisme au combat.

En l’espèce, la formation a été dispensée conjointement entre les équipes médicales des FFS et les médecins et infirmiers du Centre de coordination des opérations des évacuations sanitaires aéroportées (CCOEAS) tchadien. La séquence a permis de répondre au double objectif de partage des savoir-faire dans le domaine de la prise en charge des blessés ainsi que la montée en compétence des équipes médicales tchadiennes dans le domaine du secourisme au combat (Tactical Combat Casualty Care - TCCC).

Les deux jours de formations ont été rythmés par des cours théoriques, couplés à des mises en pratique afin que les stagiaires puissent revoir le spectre des fondamentaux et découvrir des pratiques plus spécialisées. Les participants se sont ainsi formés aux soins de blessures par balle ou résultant d’une explosion, au traitement des brûlures, à la prise en charge initiale des patients avec immobilisation, aux perfusions intraveineuse et intra-osseuse, à la pose de garrots et à l’arrêt d’hémorragies.
FFS – Les forces françaises au Sahel forment les infirmiers de l’hôpital militaire de N’Djamena au Tchad
Direction : Opérations / Publié le : 09 janvier 2024

Du 2 au 4 janvier, les équipes médicales des forces françaises au Sahel (FFS) ont réalisé, en coopération avec des médecins et infirmiers tchadiens, un partenariat militaire opérationnel (PMO) au profit de 10 infirmiers de l’hôpital militaire de N’Djamena. Cette séquence a permis l’approfondissement de l’interopérabilité franco-tchadienne et le renforcement de l’expertise des équipes médicales en matière de secourisme au combat.

En l’espèce, la formation a été dispensée conjointement entre les équipes médicales des FFS et les médecins et infirmiers du Centre de coordination des opérations des évacuations sanitaires aéroportées (CCOEAS) tchadien. La séquence a permis de répondre au double objectif de partage des savoir-faire dans le domaine de la prise en charge des blessés ainsi que la montée en compétence des équipes médicales tchadiennes dans le domaine du secourisme au combat (Tactical Combat Casualty Care - TCCC).

Les deux jours de formations ont été rythmés par des cours théoriques, couplés à des mises en pratique afin que les stagiaires puissent revoir le spectre des fondamentaux et découvrir des pratiques plus spécialisées. Les participants se sont ainsi formés aux soins de blessures par balle ou résultant d’une explosion, au traitement des brûlures, à la prise en charge initiale des patients avec immobilisation, aux perfusions intraveineuse et intra-osseuse, à la pose de garrots et à l’arrêt d’hémorragies.

Après 3 jours de formation, les 10 infirmiers tchadiens se sont vus remettre une attestation de fin de stage des mains du général commandant le CCOAES ainsi que des encadrants. A cette occasion, les militaires français ont cédé 160 trousses individuelles du combattant (TIC), contenant le matériel médical nécessaire à la réalisation des premiers secours.

À travers la conduite de ce type d’action de PMO, les forces françaises au Sahel continuent d’améliorer leur niveau de coopération avec les forces de défense et de sécurité tchadiennes et ce, dans un cadre collaboratif de confiance réciproque.

Le dispositif des forces françaises au Sahel repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec le Tchad. Il regroupe environ 1.000 militaires dont la mission consiste, avec les partenaires des armées françaises à appuyer les forces armées tchadiennes dans leur lutte contre les groupes armés terroristes.

Après 3 jours de formation, les 10 infirmiers tchadiens se sont vus remettre une attestation de fin de stage des mains du général commandant le CCOAES ainsi que des encadrants. A cette occasion, les militaires français ont cédé 160 trousses individuelles du combattant (TIC), contenant le matériel médical nécessaire à la réalisation des premiers secours.

À travers la conduite de ce type d’action de PMO, les forces françaises au Sahel continuent d’améliorer leur niveau de coopération avec les forces de défense et de sécurité tchadiennes et ce, dans un cadre collaboratif de confiance réciproque.
Zitat:Le dispositif des forces françaises au Sahel repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec le Tchad. Il regroupe environ 1.000 militaires dont la mission consiste, avec les partenaires des armées françaises à appuyer les forces armées tchadiennes dans leur lutte contre les groupes armés terroristes.
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#3
Tschad - Die französischen Streitkräfte in der Sahelzone führen die Luftprojektionsübung, APUS 3, durch.
EMA (französisch)
Richtung: Operationen / Veröffentlicht am: 18 Januar 2024
[Bild: https://www.defense.gouv.fr/sites/defaul...k=wfVdn5z5]
Die französischen Streitkräfte in der Sahelzone, die auf Ersuchen und zur Unterstützung des tschadischen Partners im Kampf gegen terroristische Gruppen und bei der Stabilisierung seines Territoriums eingesetzt werden, führen regelmäßig Übungen durch, um ein optimales operatives Einsatzniveau aufrechtzuerhalten. In diesem Sinne haben die FFS an der Übung APUS 23 teilgenommen, um ihre Fähigkeiten im Bereich des Lufteinsatzes zu testen.

Bei der Übung APUS 3, die vom 8. bis 12. Januar stattfand, wurden zwei Mirage 2000D von der projizierten Luftwaffenbasis (BAP) in N'Djamena nach Abéché im Osten des Tschad verlegt. Die Sequenz bot die Gelegenheit, die Einsatzfähigkeit der FFS, ihre Reaktionsfähigkeit, ihre Mobilität und die Flexibilität ihrer Kräfte zu testen.
[Bild: https://www.defense.gouv.fr/sites/defaul...k=K1H5IatZ]
Da sie sich in einem neuen Umfeld bewegten, konnten die Flieger an ihren Unterstützungsverfahren arbeiten. So trainierten der JTAC (Joint Terminal Attack Controller) und die Besatzungen den "close air support" (CAS) für "Luftunterstützung aus nächster Nähe". Als Fluglotse, der in unmittelbarer Nähe der Truppen eingesetzt wird, leitet der JTAC die Flugzeuge vom Boden aus und sorgt gleichzeitig für die Synchronisation zwischen Bodenpersonal und Fliegern, um eine präzise und auf die jeweilige operative Notwendigkeit zugeschnittene Gewaltanwendung zu gewährleisten.

Darüber hinaus konnte das Manöver die Reaktions- und Projektionsfähigkeit der französischen Luftwaffe auf tschadischem Territorium demonstrieren. Somit bekräftigt APUS 3 das französische Engagement zugunsten des tschadischen Partners im Kampf gegen terroristische bewaffnete Gruppen.

Das Dispositiv der französischen Streitkräfte in der Sahelzone beruht auf einem strategischen Ansatz, der auf einer Logik der Partnerschaft mit dem Tschad beruht. Es umfasst etwa 1000 Soldaten, die gemeinsam mit den Partnern der französischen Streitkräfte die tschadischen Streitkräfte im Kampf gegen bewaffnete terroristische Gruppen unterstützen sollen.
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#4
Eine Operation französischer und tschadischer Streitkräfte führte zur Befreiung einer polnischen Geisel.
OPEX 360 (französisch)
von Laurent Lagneau - 15. Februar 2024
[Bild: https://www.opex360.com/wp-content/uploa...210722.jpg]

Am 9. Februar wurden in Dono Manga, einer Ortschaft 400 km südlich von N'Djamena, zwei ehrenamtliche Ärzte des Krankenhauses Saint-Michel, das von der katholischen Wohltätigkeitsorganisation Caritas betrieben wird, von bewaffneten Männern entführt, die mit einem falschen Patienten in die Einrichtung eingedrungen waren. Außerdem machte ihnen die Abwesenheit des Wachpersonals aufgrund des Freitagsgebets das Leben leichter.

Nachdem die Entführer auf einem Motorrad geflohen waren und von den örtlichen Sicherheitskräften verfolgt wurden, mussten sie sich von einer der beiden Geiseln [Dr. Carlos Salgado, mexikanischer Herkunft, Anm. d. Ü.] trennen, bevor sie sich in Luft auflösten und die polnische Ärztin Aleksandra Kuligowska mitnahmen.

Laut der Aussage von Dr. Salgado hätten die bewaffneten Männer in der Hoffnung gehandelt, ein Lösegeld zu erpressen. Nach Angaben des polnischen Außenministeriums wurde jedenfalls sofort eine Suchaktion durch tschadische und französische Streitkräfte eingeleitet.

So konnte die polnische Geisel im Dorf Chirack, inmitten eines großen Waldes, etwa 60 km von Dono Manga entfernt, lokalisiert werden. Und das, so eine tschadische Sicherheitsquelle, dank der "technischen Mittel", die von den französischen Streitkräften in der Sahelzone eingesetzt wurden.

Es gibt nicht viele Details über den weiteren Verlauf der Ereignisse... Immerhin wurde am 13. Februar eine Aktion zur Befreiung von Dr. Kuligowska erfolgreich durchgeführt.

Der örtliche Gouverneur Ildjima Abdraman erklärte, dass der Hubschrauber, der für die Operation mobilisiert worden war, von den Entführern beschossen wurde, als er über das Gebiet flog. Die drei Entführer seien von Bodentruppen "neutralisiert" worden, die die Hütte, in der die polnische Geisel festgehalten wurde, umstellt hatten. Nach ihrer Befreiung wurde sie nach N'Djamena evakuiert.

Der Leiter des polnischen Büros für nationale Sicherheit, Jacek Siewiera, berichtete jedoch eine etwas andere Version der Ereignisse. So erzählte er Polsat News, dass er mit Emmanuel Bonne und General Fabien Mandon, dem diplomatischen Berater bzw. dem Chef des persönlichen Stabs von Präsident Macron, gesprochen habe. Dabei sei es darum gegangen, "wie die französischen Spezialkräfte die Operation in der Nacht durchgeführt haben, in deren Verlauf es zu einem Feuergefecht gekommen ist", berichtete er. Er fügte hinzu, dass "zwei der Entführer ihrem Leben ein Ende gesetzt hatten".

Zitat:Władysław Kosiniak-Kamysz
@KosiniakKamysz
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The Polish woman kidnapped in Chad is already safe and will soon return to the country. I address utmost thanks at this time to the French Defense Minister @SebLecornu and French soldiers, thanks to whose help the Polish woman regained her freedom.

Bisher hat sich das Armeeministerium nicht zu der Operation geäußert, die zur Freilassung von Dr. Kuligowska geführt hat. Ihr polnischer Amtskollege tat dies jedoch nicht.

Über X [früher Twitter] sprach der polnische Verteidigungsminister Władysław Kosiniak-Kamysz dem französischen Verteidigungsminister Sébastien Lecornu und den französischen Soldaten, deren Hilfe es der polnischen Staatsbürgerin ermöglicht hat, ihre Freiheit wiederzuerlangen, seinen "tiefsten Dank" aus.
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#5
Der Tschad kündigt an, seine Vereinbarungen über die Zusammenarbeit im Verteidigungsbereich mit Frankreich aufzukündigen.
RFI (französisch)

Der Tschad kündigt das Abkommen mit Frankreich über die Zusammenarbeit im Verteidigungsbereich, das 2019 überarbeitet werden soll. Bisher wurden keine näheren Angaben zu den Folgen der Beendigung des Abkommens gemacht. Die Ankündigung wurde nicht während des 24-stündigen Besuchs des französischen Außenministers Jean-Noël Barrot im Land gemacht, sondern einige Stunden nach seiner Abreise.
„ Die Regierung der Republik Tschad informiert die nationale und internationale Öffentlichkeit über ihre Entscheidung, das mit der Französischen Republik unterzeichnete Abkommen über die Zusammenarbeit im Bereich der Verteidigung zu beenden “, sagte Abderaman Koulamallah in einer Erklärung, die auf der offiziellen Facebook-Seite des Ministeriums veröffentlicht wurde.

Der tschadische Außenminister ist der Ansicht, dass der Tschad sich weiterentwickeln will, aber dass Frankreich ein wichtiger Partner bleibt, berichtet unser Korrespondent in Ndjamena, Carol Valade. Der französische Minister Jean-Nöel Barrot ging während seines Besuchs nicht auf das Thema ein. In der gemeinsamen Erklärung nach dem Treffen sagte sein tschadischer Amtskollege Abderaman Koulamallah lediglich, dass „ Frankreich nunmehr davon ausgehen muss, dass der Tschad gewachsen und gereift ist “.

Ndjamena versicherte, dass die Modalitäten für die Kündigung des Abkommens, einschließlich der Kündigungsfrist, eingehalten werden. „ Die Regierung möchte betonen, dass diese Entscheidung in keiner Weise die historischen Beziehungen und die Freundschaft zwischen den beiden Nationen in Frage stellt “, fügte das Ministerium hinzu, das auf einen ‚ harmonischen Übergang ‘ hofft und ‚ offen für einen konstruktiven Dialog zur Erkundung neuer Formen der Partnerschaft ‘ bleibt.

Ich denke das der EMA diese Entscheidung nicht sehr bedauert. Nicht wir haben einen Verbündeten aufgegeben, sondern es wurde uns "gekündigt".
Der Tschad ist wohl das Land in dem die französische Armee die meisten Kampfeinsätze gemacht hat, dann abgezogen, um dann später wieder zu kommen.
Die französische Basis ist eingebettet in einen Stützpunkt der Armee des Tschad, mitten in der Stadt. Passt überhaupt nicht mehr in das neue Modell. Und mit 300 Leuten diese Base zu schützen bedeutet mehr Wache schieben als alles andere.
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#6
Strategische Probleme mit drei Körpern: Das Beispiel des Tschad (1978-1980)
La voie de l'epee
1972 verließ eine französische Expeditionstruppe von etwa 2.000 Mann den Tschad nach einem dreijährigen Kampf gegen die Front de libération nationale du Tchad (Frolinat). Die Situation war nicht perfekt, aber sie war viel besser als zu Beginn der Intervention, als die Rebellen die Hauptstadt bedrohten.

Zu diesem Zeitpunkt war das Frolinat auf den äußersten Norden des Tschad beschränkt, während der Rest des Landes sicher war und der Staat und seine Armee gestärkt wurden. Die französischen Soldaten konnten also mit dem Gefühl abziehen, ihre Mission erfüllt zu haben. Doch nur acht Jahre später zog sich eine weitere französische Truppe ähnlicher Größe aus dem Tschad zurück, diesmal mit einem Gefühl der Frustration und der Ohnmacht gegenüber den Ereignissen. Dieser diskrete Rückzug wurde als Niederlage angesehen, die erste seit dem Ende des Algerienkrieges.

Was ist der Unterschied zwischen diesen beiden Situationen? Im ersten Fall bestand das strategische Problem wie in den meisten Konflikten aus zwei Seiten, während es im zweiten Fall mit dem Auftreten neuer unabhängiger politischer Akteure auf drei oder mehr Seiten angewachsen war. Wie jeder Physiker weiß, wird die Berechnung von Flugbahnen in einem System mit mehreren Körpern schnell unvorhersehbar. Die strategische Situation im Tschad war von „kompliziert“ zu „chaotisch“ und unkontrollierbar geworden. Um wieder ein Gefühl des Sieges zu erlangen, wäre eine Änderung der Strategie erforderlich gewesen, aber das wäre zu anstrengend gewesen. Wir zogen es vor, zu scheitern.

In der Matrix

Eine „einfache“ Militäroperation - was nicht bedeutet, dass sie ungefährlich ist - ist eine Aktion, deren Erfolg wahrscheinlich ist, obwohl er nie garantiert werden kann. Die Ursache-Wirkungs-Beziehungen sind bekannt und sobald das Problem identifiziert ist, muss nur das richtige Verfahren angewendet werden, um es normalerweise zu lösen.

In den frühen 1960er Jahren konzentrierte sich das französische Militär in Afrika auf die Verhinderung von Staatsstreichen. Ein schneller Einsatz einer französischen Kompanie reichte aus, um die Macht zu stabilisieren. Für den Präsidenten der Republik war die einzige wirkliche Einschränkung die Unpopularität solcher Aktionen, die als neokolonial empfunden wurden. Oftmals war es diese Überlegung, die die Entscheidung für oder gegen eine Intervention beeinflusste.

Wirklich einfache Operationen sind selten, da sie sich immer gegen menschliche Intelligenz richten, und wenn diese Feinde mehrere Möglichkeiten haben, sich uns zu widersetzen, wird die Situation komplizierter.

In der Tat ist die große Mehrheit der militärischen Operationen „kompliziert“. In diesen Situationen sind die Parameter - insbesondere der Feind - bekannt, aber ihre Interaktionen sind schwer vorhersehbar. Wenn die Ziele und Mittel beider Seiten bekannt sind, muss eine Matrix mit zwei Eingängen erstellt werden, in der die verschiedenen Optionen zur Erreichung des Ziels auf beiden Seiten gegenübergestellt werden. Dann wird die Handlungsweise gewählt, die am besten geeignet erscheint.

Die Sicherheitsarchitektur zwischen Frankreich und einigen seiner ehemaligen afrikanischen Kolonien beruhte auf der Idee, dass dort nur einfache oder wenig komplizierte, zeitlich und räumlich begrenzte Operationen mit einigen hundert Berufssoldaten vor Ort oder in Notfällen aus Frankreich durchgeführt werden würden.

Einige Jahre nach dem Algerienkrieg kam es nicht in Frage, sich an einem langen und tödlichen Konflikt in Afrika zu beteiligen. Wir waren so engagiert wie wir waren und waren immer auf unseren Rang und unsere Glaubwürdigkeit bedacht, aber wir wollten nicht sehen, dass es notwendig sein würde, dies zu tun.

Das Dilemma stellte sich jedoch schnell im Tschad, als das sektiererische und autoritäre Regime von Präsident Tombalbaye eine Revolte im Zentrum und im Norden des Landes verursachte. Eine erste einfache Intervention im Norden des Landes im Jahr 1968, mit der abschreckenden Stationierung einer Infanteriekompanie und dem Überflug von Kampfflugzeugen, beruhigte die kritischste Situation im Norden, aber im folgenden Jahr entstand eine viel größere Bedrohung: Die Rebellengruppen des Frolinats drohten, die Hauptstadt einzunehmen, und die Nationale Armee des Tschad (ANT), die hauptsächlich aus der Volksgruppe der Sara des Präsidenten bestand, war nicht in der Lage zu reagieren. Tombalbaye wandte sich daher erneut an Frankreich, diesmal um Krieg zu führen. General de Gaulle, für den dies eine der letzten Entscheidungen als Präsident der Republik war, befahl, „etwas für Tombalbaye zu tun“.

Die französischen militärischen Mittel, die auf Berufstruppen beschränkt waren, erlaubten die Entsendung von 2.000 bis 2.500 Soldaten, die als ausreichend angesehen wurden, um dieses erste postkoloniale „komplizierte Problem“ zu lösen. Es gibt nur wenige politisch-militärische Akteure, die in zwei Lagern gruppiert sind, was eine zweidimensionale Matrix mit einer geringen Anzahl von Szenarien ermöglicht. Es wird ein zweigeteilter Operationsplan aufgestellt: Zerstörung der bewaffneten Gruppen des Frolinats und Stärkung der tschadischen Verwaltung. Es wird lediglich angenommen, dass das Frolinat sich dem widersetzen wird, indem es versucht, so viel Land und Bevölkerung wie möglich zu kontrollieren.

Diese französischen Missionen werden schließlich mit mehr oder weniger Erfolg über drei Jahre hinweg immer innerhalb dieser Matrix durchgeführt. Die Such- und Zerstörungsoperationen ermöglichen es, die 1. Armee des Frolinats im östlichen Zentrum zu neutralisieren, scheitern aber in den BET-Provinzen (Borkou-Ennedi-Tibesti). Die ANT und die lokalen Sicherheitsorgane wurden gestärkt, aber es gelang nicht, eine effiziente tschadische Verwaltung aufzubauen.

Im Sommer 1972 war Präsident Pompidou der Ansicht, dass die Bilanz - die Sicherung von 90% der Bevölkerung und die Stärkung der ANT - zufriedenstellend sei, obwohl 39 französische Soldaten getötet wurden. Er beschloss daher, die Operation auf Druck der tschadischen Behörden zu beenden, die die französische Präsenz als lästig empfanden, nachdem sie nun gerettet waren. In gegenseitigem Einvernehmen wurde jedoch ein französisches Bataillon in der Hauptstadt belassen und die französische Luftwaffe im Tschad blieb größtenteils französisch-tschadisch.

Nach dieser Zeit versuchte Frankreich unter Präsident Valéry Giscard d'Estaing, zu einfachen Operationen zurückzukehren. Im Jahr 1977 wurde die Operation Seekuh in Mauretanien gestartet, um die Angriffe der Polisario auf Bergbauzüge zu stoppen. Die Methode ist einfach und direkt: Sobald ein Angriff von Algerien aus entdeckt wird, muss ein französischer Luftangriff von Dakar aus gestartet werden, um ihn zu bekämpfen.

Von Dezember 1977 bis Juli 1978 wurden drei große Jaguar-Flugzeuge eingesetzt, um die Kolonnen der Polisario zu zerschlagen und die Angriffe zu beenden. Fast zur gleichen Zeit, im Mai 1978, wurde ein Bataillon Fallschirmjäger nach Kolwezi in Zaire geschickt, um die Stadt zu befreien, die von 3000 Kämpfern der Nationalen Front für die Befreiung des Kongo besetzt war. Die Operation war zwar riskant, aber erfolgreich. In der Zwischenzeit traten im Tschad neue Schwierigkeiten auf.

Im Mosaik des Tschad
1975 stürzte eine Gruppe von Offizieren Präsident Tombalbaye, der völlig despotisch und inkohärent geworden war, und ermordete ihn. Der wenig interventionistische Präsident Pompidou ließ das französische Bataillon in N'Djamena nicht eingreifen. Der Oberste Militärrat, der die Führung des Landes mit General Malloum an der Spitze übernahm, sah sich immer noch einer Koalition des Frolinats gegenüber, die er nicht reduzieren konnte, insbesondere in BET. Das FROLINAT ist jedoch auch zu schwach, um Offensiven gegen die durch die Franzosen verstärkte ANT zu starten.

Zwei Elemente sollten dieses Gleichgewicht stören. Erstens forderte General Malloum den Abzug des französischen Militärs und unterzeichnete 1976 ein neues Abkommen über militärische Zusammenarbeit, das die direkte Beteiligung Frankreichs an den Kämpfen im Tschad ausschließt. Damit entzieht er sich selbst seine wichtigste militärische Unterstützung. In der Zwischenzeit beschloss Oberst Gaddafi, der Ambitionen im Tschad hegte, die Streitkräfte des Volkes (FAP) von Goukouni Oueddei in BET massiv zu unterstützen.

Innerhalb weniger Monate verwandelte sich eine Gruppe von Tubu-Kämpfern in eine mobile Armee mit Pickups und modernen Waffen wie Sturmgewehren, tragbaren Luftabwehrraketen, Panzerabwehrraketen, Mehrfachraketen und schweren Maschinengewehren. Die FAP ist besser ausgerüstet als die anderen Streitkräfte oder sogar als die französischen Infanteristen und ist daher in der Lage, Offensiven zu starten.

Dieser plötzliche Anstieg der Stärke einer Fraktion der FROLINAT rief starke Reaktionen hervor. Die libysche Einmischung, die bis zur Entsendung von Militärberatern und Truppen in den Aouzou-Streifen ging, verärgerte die anderen Akteure. Im Oktober 1976 trennte sich Hissène Habré von Goukouni Oueddei und gründete die Streitkräfte des Nordens (FAN), die sich auch aus Tubu-Kriegern rekrutierten.

Er zog sich ins Zentrum des Landes, nahe dem Sudan, zurück, um Hilfe zu erhalten, und organisierte die Geiselnahme von europäischen Anthropologen, darunter die Französin Françoise Claustre. Dies brachte ihm ein Lösegeld und die Gelegenheit, Frankreich zu demütigen, indem er sogar den französischen Offizier ermordete, der zu den Verhandlungen geschickt worden war. Der Sudan erklärte sich bereit, ihn zu unterstützen, ebenso wie er Splittergruppen wie die Volksbefreiungsfront (PLF) oder die Vulkan-Armee unterstützt.

Das Gleichgewicht wurde durch die erste Offensive der FAP im Juli 1977 gestört, die die Posten Bardai und Zouar in BET und im Februar 1978 vor allem Faya eroberte. Die ANT wurde stark geschwächt und ihre veraltete Luftwaffe war gegen die neuen Luftabwehrwaffen der Rebellen machtlos. Nachdem er den Abzug der französischen Streitkräfte gefordert hatte, rief General Malloum diese nun um Hilfe an. Giscard d'Estaing zögerte.

Die militärischen Berater des Präsidenten, General Vambremeersch, sein persönlicher Stabschef, und General Méry, der Chef des Generalstabs der Armee, befürchten einen langwierigen Konflikt wie 1969 und zögern zu intervenieren. Der Außenminister Louis de Guiringaud erinnerte jedoch an die Verpflichtungen Frankreichs in Afrika und daran, dass das Regime in N'Djamena nicht im Stich gelassen werden dürfe. Mehrere afrikanische Staatschefs riefen diskret dazu auf, gegen die von Gaddafis Libyen unterstützten Rebellen zu intervenieren. Schließlich veranlasste die Nähe der französischen Parlamentswahlen im März 1978 Giscard d'Estaing, den François Mitterrand bald als „Brandstifter in Afrika“ bezeichnen würde, eine riskante Intervention zu vermeiden.

Schließlich entschied sich Giscard d'Estaing für eine Zwischenlösung: eine begrenzte Hilfsoperation mit dem Namen Citronnelle mit einer kleinen Reserveeinheit. Am 1. April wurden 300 französische Soldaten in den Tschad entsandt. Im April nahm die FAP die Offensive wieder auf und eroberte Salal, in der Nähe von Moussoro, vor den Toren von N'Djamena.

Nach den Parlamentswahlen befahl der zuversichtlichere Giscard d'Estaing, die tschadischen Streitkräfte bei einem Versuch der Rückeroberung von Salal diskret zu begleiten. Am 16. April kämpften die Franzosen, eine einfache Escadron leichter Panzer, erneut im Tschad gegen einen besser bewaffneten Feind als in der Vergangenheit. Die 400 gut ausgerüsteten und mutigen Männer der FAP schlugen die französisch-tschadischen Streitkräfte zurück und fügten den Franzosen ihre ersten Verluste zu. Diese erste militärische Überraschung zeigt, wie gut man in Paris über die Entwicklungen auf dem Kriegsschauplatz informiert ist.
Nach diesem Misserfolg passten sich die französischen Streitkräfte an.

In Moussoro wurde eine GTIA (Groupement tactique interarmes) gebildet, die aus Marsouins, Legionären und Fallschirmartilleristen bestand und zwei Escadrons mit leichten Panzern, eine Infanteriekompanie auf Lastwagen und einen Zug mit Mörsern umfasste. Es ist das erste Mal, dass eine so zusammengesetzte Einheit aus so vielen verschiedenen Regimentern gebildet wurde.

Am 25. April griff die GTIA Salal an und konnte den Posten zurückerobern, wobei die FAP schwere Verluste erlitten. Die verlegene französische Regierung leugnete die Existenz dieses Gefechts, schickte jedoch Verstärkungen, um zwei weitere GTIAs zwischen Mai und September zu bilden. Es wurden dringend SIG 542 Sturmgewehre in der Schweiz gekauft, um die französischen Maschinengewehre und -pistolen aus dem Algerienkrieg gegen die AK-47 Kalashnikov der Rebellen zu ersetzen.

Nach einigem Zögern wurde eine Luftwaffe mit etwa 20 Hubschraubern und 10 Jaguar-Jägern eingesetzt. Im September 1978 waren 2.000 französische Soldaten im Tschad stationiert, eine Zahl, die bis Anfang 1979 mit einer vierten GTIA auf 2.300 anstieg. Dies entspricht dem Umfang und der Struktur des Einsatzes von 1969, aber mit modernerem Material und größerer Feuerkraft gegen einen besser ausgerüsteten Feind. Die französische Luftwaffe ist nun in der Lage, nachrichtendienstliche Angriffe in der Tiefe durchzuführen. Die Mittel sind endlich vorhanden, eine Strategie muss noch festgelegt werden.
Stehendes Chaos

Mit der tschadischen Regierung auf der einen Seite, die mit den FAN von Hissène Habré verbündet ist, und den FAP auf der anderen Seite, die seit dem Kongress von Faya im April immer noch mit der Ersten Armee und Volcan innerhalb des Frolinats verbunden sind, bleibt der Konflikt im Tschad eine Konfrontation zwischen zwei großen Lagern. General Bredèche, der neu zum Leiter der Operation Tacaud ernannt wurde, erhielt den Auftrag, das Vertrauen der Regierung des Tschads und seiner Streitkräfte wiederherzustellen, indem er den Siegeszug des Frolinats stoppte. Zu diesem Zweck beschloss er, die Kontrolle über die Städte im Zentrum des Landes wiederzuerlangen, um den „nützlichen Tschad“ vor Angriffen aus dem Norden zu schützen.

Im Mai eroberten die französischen Streitkräfte Ati, einen strategischen Punkt im südlichen Zentrum des Landes, nach drei heftigen Gefechten. Zusammen mit dem medienwirksamen Einsatz in Kolwezi war dieser Monat geprägt von den schwersten Kämpfen, an denen die französischen Streitkräfte seit 1962 und bis heute teilgenommen haben.

Die FAP ging sehr geschwächt daraus hervor und mit der Rückeroberung der Städte im Zentrum wurde eine Verteidigungslinie errichtet, die den Süden und die Hauptstadt schützte. Die FAP zog sich in den Norden zurück, während Malloum und Habré sich im August 1978 zusammenschlossen, um mit der Unterstützung Frankreichs eine Regierung zu bilden. Man hoffte, dass diese Regierung sich durchsetzen würde, so dass Frankreich seine Truppen abziehen konnte.

Diese Hoffnung erwies sich als vergeblich, da niemand wirklich bereit war, die Macht zu teilen. Die beiden Verbündeten gerieten schließlich aneinander und im Februar 1979 brachen in N'Djamena heftige Kämpfe aus. Goukouni Oueddei, der gerade aus Libyen geflohen war, verbündete sich mit Habré und schickte Truppen nach N'Djamena gegen die Anhänger von Malloum. Der Konflikt wird komplexer und entwickelt sich von zwei zu drei oder mehr Hauptlagern, mit der Möglichkeit, dass andere Fraktionen, wie die I. oder Volcan, jederzeit eingreifen.

Angesichts des Zusammenbruchs der Regierung entstehen neue Selbstverteidigungsorganisationen in den südlichen Ethnien, und im März gab es elf verschiedene bewaffnete Gruppen im Land, ganz zu schweigen von der libyschen Präsenz im äußersten Norden und dem Interesse der Nachbarländer.

Die Regierung, die einst die einzige legitime Autorität war, die es zu verteidigen galt, existiert nicht mehr und die Kontrolle über die Hauptstadt, das politische Gravitationszentrum des Landes, kann von einer Koalition zur anderen wechseln. Wenn eine Seite zu mächtig wird, kann es zu Bündniswechseln oder zu einer Intervention von außen kommen, um das Gleichgewicht wiederherzustellen. Diese Art von Konflikt dauert so lange, bis eine Fraktion eine kritische Masse erreicht hat, die es ihr erlaubt, alle anderen zu dominieren oder zu vereinen.

Der einzige Ausweg aus diesem Dilemma wäre wahrscheinlich eine gewaltsame Lösung gewesen, wie bei Alexander dem Großen, der den Gordischen Knoten durchschlug. Dies hätte darin bestanden, eine Fraktion - die stärkste, wenn möglich - zu unterstützen und sie zu stärken, um ihr die kritische Masse zu verleihen, die für einen entscheidenden Sieg erforderlich ist. Die Amerikaner verfolgten diese Strategie 2007 im Irak, indem sie die Regierung in Bagdad stark unterstützten und sich mit sunnitischen Nationalisten, die oftmals ihre früheren Feinde waren, verbündeten, um den Islamischen Staat im Irak und später die Mahdistenmilizen zu bekämpfen. Was unlösbar schien, stabilisierte sich innerhalb eines Jahres. Russland folgte 2015 einem ähnlichen Muster in Syrien und unterstützte das schwankende Regime von Baschar al-Assad bis zu seinem vorläufigen Sieg einige Jahre später.

Mit nur einigen tausend Berufssoldaten und einigen Dutzend Flugzeugen verfügt Frankreich 1979 nicht über die amerikanischen Mittel im Irak, aber in einem Kontext, in dem die Fraktionen im Tschad selten mehr als einige tausend Kämpfer aufstellen, könnte dies ausreichend sein. Taktisch, wie in Ati, können die französischen Streitkräfte jede Fraktion vor Ort besiegen. Sie bewiesen dies erneut am 5. März, als der Revolutionäre Demokratische Rat (CDR) von Acyl Ahmat, einem neuen Verbündeten Libyens, versuchte, Abéché einzunehmen. Mit 800 gut ausgerüsteten Kämpfern ist der CDR die stärkste Rebellentruppe, die bis dahin im Tschad gesehen wurde. Gegenüber den französischen Truppen wurde sie jedoch zerschlagen: etwa 300 Rebellenkämpfer wurden getötet, darunter zwei Franzosen.

Trotz dieses Sieges verzichtete Valéry Giscard d'Estaing, der in Frankreich und Afrika kritisiert wurde, darauf, im Tschad zu kämpfen. Frankreich nahm eine neutrale Haltung ein und versuchte zusammen mit der Organisation für Afrikanische Einheit und insbesondere Nigeria eine „Verhandlungslösung“ zu erreichen. Die französischen Soldaten, einschließlich derer, deren Aufgabe es war, Abéché um jeden Preis zu verteidigen, wurden nach N'Djamena zurückgebracht. Das Kontingent wurde auf 1.200 Mann reduziert, die lediglich französische Staatsbürger schützen und humanitäre Hilfe leisten sollten.

Im März ging General Malloum ins Exil und machte Platz für eine Regierung unter der Führung von Habré und Oueddei, die als Übergangsregierung der Nationalen Union (GUNT) bezeichnet wurde. Während die Verhandlungen in Nigeria über die Integration der verschiedenen Fraktionen fortgesetzt werden, wird eine erste neutrale afrikanische Eingreiftruppe in N'Djamena stationiert.
Dies ist der Beginn der Interventionskräfte und der „Friedenssoldaten“ mit reinen Händen, aber ohne Hände.

Als Zeichen des Paradigmenwechsels hatte Valéry Giscard d'Estaing bereits 1978 zugestimmt, ein französisches Bataillon als Blauhelme im Rahmen der neu gegründeten UN-Übergangstruppe im Libanon einzusetzen. Aber während der Präsident gleichzeitig der Einmischung und Untätigkeit in Afrika beschuldigt wurde, waren es auch französische Streitkräfte, die im Dezember 1979 in N'Djamena starteten und das Regime von Kaiser BokassaI. stürzten.

Alle neutralen Kräfte in N'Djamena, und weil sie neutral waren, konnten nicht verhindern, dass die Kämpfe im März 1980 wieder aufgenommen wurden, diesmal zwischen Goukouni Oueddei und Hissène Habré. Die zweite Schlacht um N'Djamena war sehr gewalttätig und breitete sich über das ganze Land aus. Das gelähmte Frankreich zog seine Truppen im April 1980 ab und überließ den Tschad seinem Chaos. In zwei Jahren hatte das Opfer von 28 französischen Soldaten kein strategisches Ergebnis gebracht. Es war das erste Mal seit dem Algerienkrieg, dass Frankreich mit einer chaotischen strategischen Situation auf mehreren Seiten konfrontiert war, und es war ein Misserfolg. Leider wird dies nicht der letzte sein.
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#7
Die französischen Streitkräfte beginnen ihren Rückzug aus dem Tschad mit dem Abzug der Mirage 2000D.
OPEX360 (franzöisch)
von Laurent Lagneau - 10. Dezember 2024
[Bild: https://www.opex360.com/wp-content/uploa...241210.jpg]
Am 28. November, als der französische Außenminister Jean-Noël Barrot gerade N'Djamena verlassen hatte, gab die Regierung des Tschad ihre Absicht bekannt, die Abkommen über militärische Zusammenarbeit mit Frankreich zu kündigen. Dies bedeutete, dass die französischen Truppen den Luftwaffenstützpunkt 172 „Sergent Chef Adji Kosseï“ verlassen mussten.

Diese Entscheidung mag überraschend erschienen sein, da Frankreich Präsident Idriss Déby Itno immer unterstützt hat und Nachsicht zeigte, als nach seinem Tod sein Sohn Mahamat Idriss Déby die Führung eines militärischen Übergangsrates übernahm, der gebildet wurde, um seine Nachfolge vorzubereiten.

Die Beziehungen zwischen Paris und N'Djamena wurden durch eine Voruntersuchung der Parquet National Financial [PNF] gegen den tschadischen Präsidenten überschattet, der der „Veruntreuung öffentlicher Gelder und Hehlerei“ verdächtigt wird, nachdem er in Frankreich Anzüge im Wert von über 900.000 Euro gekauft hatte. Die Rechnung soll in zwei Raten über die in N'Djamena ansässige Firma MHK Full Business beglichen worden sein. Später wurden die Ermittlungen auf das Immobilienvermögen der Familie Déby ausgeweitet.

Die Ermittlungen des PNF sollen jedoch nicht der Grund für die tschadische Entscheidung gewesen sein. Die Entscheidung sei aus drei Gründen erfolgt. Der erste Grund ist, dass Präsident Déby laut RFI die mangelnde Kooperation der französischen Streitkräfte bei einem Großangriff der Dschihadistengruppe Boko Haram auf einen Außenposten der tschadischen Armee in der Region des Tschadsees im Oktober letzten Jahres beklagte.

„Frankreich soll damals die ihm zur Verfügung stehenden Informationen [...] über die Bewegungen der Dschihadisten nicht geliefert haben und sich trotz der Bitten des Tschads geweigert haben, militärische Unterstützung aus der Luft zu leisten“, so RFI unter Berufung auf lokale Quellen. Darüber hinaus soll der tschadische Präsident nicht erfreut gewesen sein, dass Herr Barot eine Verschiebung der nächsten Parlaments- und Kommunalwahlen, die für den 29. Dezember geplant waren, gefordert hatte, um diese „inklusiver“ zu gestalten.

Der dritte Grund wurde während einer Sitzung des Senatsausschusses für auswärtige Angelegenheiten und Verteidigung am 4. Dezember genannt. Nach seiner Rückkehr von einer Reise in den Tschad und nach Südafrika erklärte Senator Ronan Le Gleut, dass die Entscheidung des Tschads ein „Kollateralschaden des Bürgerkriegs im Sudan“ sei.

„Der Tschad wird beschuldigt, General Hemetti [den Anführer der schnellen Unterstützungsstreitkräfte] gegen General Burhan [den Vorsitzenden des Übergangs-Souveränitätsrates der Republik Sudan] zu unterstützen, insbesondere durch die Lieferung von Waffen aus den Vereinigten Arabischen Emiraten, die selbst Hemetti stark unterstützen“, erinnerte der Senator zunächst.

Er sagte, dass tschadische Rebellen in den Reihen von General Burhan kämpfen würden. Daher die Unterstützung des Tschad für dessen Rivalen. Die Vereinigten Arabischen Emirate unterstützten N'Djamena mit einem Darlehen in Höhe von 500 Mio. USD.

„Frankreich hat den tschadischen Präsidenten vor kurzem mehrmals aufgefordert, in der sudanesischen Krise neutral zu bleiben, was schlecht aufgenommen worden wäre. Der Tschad ist ein fragiler Staat, der ständig von Rebellen bedroht wird, gegen die Frankreich immer sein bester Verbündeter war, egal ob sie aus Libyen im Norden oder dem Sudan im Süden kommen. Aber gerade die aufeinanderfolgenden Ankündigungen des französischen Rückzugs haben vielleicht letztendlich Zweifel am Willen Frankreichs, ein starker Partner des Tschad zu bleiben, aufkommen lassen“, fasste Herr Le Gleut zusammen.

Wie dem auch sei, nachdem Paris die Entscheidung des Tschads zur Kenntnis genommen hatte, blieb dem Generalstab der Streitkräfte (EMA) nichts anderes übrig, als den Abzug der französischen Streitkräfte aus dem Tschad vorzubereiten. Dies war bereits mehr oder weniger geplant, da man bereits davon sprach, die militärische Präsenz in diesem Land deutlich zu reduzieren und nur noch 300 Soldaten dort zu belassen.

Dieser Abzug begann am 10. Dezember mit dem Abzug des Jagdkommandos der französischen Luftwaffe von der BA 172 „Sergent Chef Adji Kosseï“.

„Am 28. November 2024 kündigte das Außenministerium der Republik Tschad an, das Abkommen über militärische Zusammenarbeit zwischen dem Tschad und Frankreich zu beenden. In Kenntnis dieser Entscheidung und im Einklang mit der Entwicklung ihrer militärischen Präsenz in Afrika ziehen die französischen Streitkräfte heute die in N'Djamena stationierten Jagdflugzeuge ab. Die Präsenz dieser Flugzeuge entsprach einem vom Partner ausgedrückten Bedarf an Unterstützung“, teilte die EMA mit.

Laut einer von AFP zitierten „mit dem Dossier vertrauten“ Quelle. „Zwei Mirage 2000D [des 3. Jagdgeschwaders] und ein Tankflugzeug starteten kurz vor 12.30 Uhr GMT. Ein dritter Jagdbomber sollte folgen.

Bisher umfassten die „Französischen Streitkräfte in der Sahelzone“, die nach dem Rückzug aus Mali, Burkina Faso und Niger nur noch im Tschad präsent waren, etwa 1000 Soldaten. Die Modalitäten ihres „Abzugs“ werden „mit den tschadischen Behörden abgestimmt“, erklärte die EMA.

Foto: Mirage 2000D auf der BA 172 in N'Djamena - EMA / Die französische Luftwaffe / Armée de l'Air & de l'Espace
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#8
Zitat:France to Complete Withdrawal from Chad by January 31st
21 Dec 2024, 23:12 2 mins

Bilateral Relations
France to Complete Withdrawal from Chad by January 31st TurDef
The Chadian authorities have demanded France to complete the withdrawal of all French troops from the country by January 31, 2025, at the latest.

According to the French public radio RFI, the Chadian authorities requested that the Paris authorities withdraw French troops from their territory before January 31.
The Chadian government announced on November 28 that it has decided to cancel the agreement signed with France, which aims to strengthen cooperation in the defence industry and security sectors. Chad General Staff made a statement on December 10, indicating that French warplanes had begun to leave the country.

Bye, Bye 👋👋👋

https://turdef.com/article/france-to-com...nuary-31st
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#9
mehr info gibt es hier
https://www.forum-sicherheitspolitik.org...#pid250113
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#10
[b]Frankreich hat offiziell eine erste Militärbasis im Tschad zurückgegeben.[/b]
RFI (französisch)
In Faya-Largeau, im Norden des Tschad, gibt es keine französischen Soldaten mehr. Am Donnerstagmorgen, dem 26. Dezember, fand eine Rückgabezeremonie in Anwesenheit der zivilen und militärischen Behörden des Tschad statt, die den endgültigen Abzug der französischen Militäreinheit aus dieser strategisch wichtigen Kleinstadt markierte. Die Ankündigung wurde von Ndjamena gemacht und die französische Armee bestätigte, dass der Rückzug der französischen Truppen „ in guter Ordnung “ erfolgt.
Veröffentlicht am: 26/12/2024 - 16:10 Geändert am: 27/12/2024 - 14:27

Die 30 Männer, die den Flugplatz von Faya-Largeau verwalteten, verließen die Provinzhauptstadt von Borkou am frühen Morgen, um nach Ndjamena zu gelangen. Die lange Reise von fast 800 km wird sich über mehrere Tage auf der Piste erstrecken. Das Material, das mehrere Dutzend Tonnen ausmacht, wird direkt mit einem Frachtflugzeug nach Frankreich zurückgebracht.

Lesen Sie auchTschad: Der Abzug der französischen Truppen „erfolgt in guter Ordnung“, so Oberst Guillaume Vernet.

Abzug der französischen Truppen bis zum 31. Januar.
Der Abzug ist Teil des Abzugs der französischen Truppen aus dem Tschad, eine Entscheidung, die von der Regierung des Tschads gewünscht wird. Das Manöver, das vor zweieinhalb Wochen begonnen hat, zielt auf ein Ende der Mission am 31. Januar ab. Dieser Zeitplan stellt eine logistische Herausforderung für die französische Armee dar, die in Mayotte nach dem verheerenden Zyklon Chido bereits stark mobilisiert ist.

Der nächste Schritt für die französischen Truppen ist der Abzug aus Abéché im Osten des Tschad, wo noch etwa 100 Soldaten stationiert sind. Schließlich wird es darum gehen, die Schlüssel für Camp Kossei in N'Djamena, der letzten französischen Militärbasis im Land, abzugeben.

Faya, ein strategischer Ort im Norden des Tschads
Faya-Largeau, eine Oase inmitten der Wüste, befindet sich in einer zentralen Position, um die Tibesti-Berge im Nordwesten und die Ennedi-Berge im Osten zu überwachen. Es ist kein Zufall, dass General Leclerc Anfang 1941 hier seine Basis für den Angriff auf Kufra in Süd-Libyen errichtete. Diese Operation war der erste militärische Erfolg des Freien Frankreichs während des Zweiten Weltkriegs.

In den 1970er und 1980er Jahren war Faya-Largeau auch ein wichtiger Schauplatz in den Konflikten mit Libyen, da die Stadt mehrmals den Besitzer wechselte.
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#11
Lignes de defense (französisch)
Am Donnerstag, dem 26. Dezember, gab Frankreich eine erste Militärbasis im Tschad zurück, die Basis Faya im äußersten Norden des Landes, weniger als einen Monat nach der überraschenden Ankündigung, dass N'Djamena das Militärabkommen mit Paris aussetzt. Nach Angaben des tschadischen Armeeministeriums auf Facebook „fuhren 54 Fahrzeuge im Konvoi um 11.30 Uhr in Richtung N'Djamena“.
video
Das gleiche logistische Manöver findet in Abéché statt, im Camp Capitaine Michel-Croci, im Osten des Landes, 770 km von der Hauptstadt entfernt. Dort sind noch etwa 100 französische Soldaten stationiert. Ihr Abzug steht unmittelbar bevor.

Nach der Übergabe von Camp Capitaine Michel-Croci an die FANT (Streitkräfte des Tschad) wird die geplante Luftwaffenbasis in N'Djamena an der Reihe sein. Diese BAP, die sich auf dem Luftwaffenstützpunkt 172 Sergeant-Chef Adji Kosseï in der Hauptstadt nordwestlich des internationalen Flughafens befindet, muss bis zum 31. Januar geschlossen werden. Voraussetzung dafür ist natürlich, dass die endgültige Zusammenstellung des Materials abgeschlossen ist und die letzten Frachtflugzeuge und Straßentransporte das Gelände verlassen haben.
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#12
Die französische Armee hat den Stützpunkt Abéché offiziell an den Tschad zurückgegeben.
Lignes de defense (französisch)
11.01.2025 | Kommentare (0)
video
Am Samstag hat die französische Armee offiziell Abéché im Osten des Tschad verlassen und damit nach Faya einen zweiten Stützpunkt an die tschadischen Streitkräfte übergeben. Siehe meinen Beitrag vom 6. Januar.
[Bild: https://pbs.twimg.com/media/GhAlqoFXkAAr...me=360x360]
Das Camp Capitaine Croci (benannt nach einem im Januar 1984 verstorbenen Jaguar-Piloten ) ist nun von der französischen Präsenz geräumt. Ein erster Konvoi mit Material war bereits am Freitagabend zum Hafen von Douala aufgebrochen, sagte ein Verantwortlicher der französischen Streitkräfte in der Sahelzone, der von der AFP zitiert wurde.
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#13
Die französische Armee verlässt den Tschad und überträgt ihre letzte Militärbasis in der Sahelzone.
France 24 (französisch)
Die französische Armee hat am Donnerstag ihren letzten Stützpunkt in der Sahelzone an die tschadische Armee zurückgegeben, wie die Militärstäbe beider Länder nach einer streng militärischen Zeremonie am Donnerstag bekannt gaben.
Veröffentlicht am: 30/01/2025 - 15:37
[Bild: https://img.lemde.fr/2025/01/29/0/0/4200...-01-06.jpg]
Lastwagen mit Fahrzeugen und Material der französischen Armee verlassen am 29. Januar 2025 den Stützpunkt Sergent Adji Kosseï in N'Djamena, Tschad, in Richtung des Hafens von Douala in Kamerun. © Joris Bolomey, AFP
Frankreich hat keine militärische Präsenz mehr in der Sahelzone. Diefranzösische Armee hat am Donnerstag, den 30. Januar, ihren letzten Stützpunkt an die tschadische Armee rückübertragen, wie die militärischen Hauptquartiere beider Länder bekannt gaben.

„Die Rückgabe des Stützpunkts Sergent Adji Kosseï in N'Djamena schließt die französische Präsenz im Tschad endgültig ab und entspricht dem Willen der hohen Behörden in N'Djamena“, erklärte der Generalstab der tschadischen Armee in einer Erklärung, die am Vorabend einer für Freitag geplanten offiziellen Zeremonie anlässlich dieses Abschieds veröffentlicht wurde.
„Der Sprecher des französischen Generalstabs, Oberst Guillaume Vernet, erklärte in Paris: „Das Lager Kosseï wurde heute (Donnerstag) an die tschadische Armee übergeben.

Die Einsatzkräfte und das Kampfmaterial seien nach Frankreich gebracht worden, lediglich Container seien noch vor Ort, die von privaten Anbietern auf dem Land- und Seeweg zurückgebracht werden sollen, so die Quelle.

Der Tschad war der letzte Ankerpunkt Frankreichs in der Sahelzone, wo Paris im Rahmen der Anti-Dschihadisten-Operation Barkhane, die Ende November 2022 eingestellt wurde, bis zu über 5.000 Soldaten zählte.

Seitdem haben vier weitere ehemalige französische Kolonien - Niger, Mali, die Zentralafrikanische Republik und Burkina Faso - Paris aufgefordert, seine Armee aus ihren historischen Standorten abzuziehen, und sich Moskau angenähert.

Zu lesen auch„Im Tschad wird es weder französische noch russische Soldaten geben“, sagt der Chefdiplomat.

Verteidigungsabkommen sind laut N'Djamena „obsolet“ geworden.
Der Tschad, in dem weiterhin rund 1.000 Soldaten stationiert waren, gab Ende November überraschend seine Entscheidung bekannt, seinerseits die Militärabkommen mit Frankreich aufzukündigen. Auf den Abzug der französischen Kampfflugzeuge am 10. Dezember folgte am 26. Dezember die Rückgabe der Stützpunkte in Faya, im wüstenartigen Nordosten, und am 11. Januar die von Abéché.

Bei der Rückgabe von Abéché hatten die tschadischen Behörden angekündigt, dass der 31. Januar als „zwingendes“, „unumkehrbares“ und „nicht verhandelbares“ Datum „den endgültigen Abzug der französischen Streitkräfte“ markieren würde.
„Die drei Stützpunkte der französischen Elemente im Tschad werden alle an die nationale tschadische Armee zurückgegeben, der allerletzte am heutigen 30. Januar 2025“, heißt es in der tschadischen Erklärung.

Der tschadische Präsident Mahamat Idriss Déby Itno, der seit 2021 an der Macht ist, erklärte, dass die Kooperationsabkommen mit Frankreich angesichts der „politischen und geostrategischen Realitäten unserer Zeit“ „völlig überholt“ geworden seien.
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